Médaille du travail : les spécificités des 4 échelons

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Attribuée en récompense de services rendus dans une entreprise française ou contribuant au rayonnement de la France à l’étranger, la médaille d’honneur du travail se constitue de quatre échelons. Chaque stade correspond à une durée minimale d’ancienneté. Il existe toutefois quelques exceptions comme le cas du travail avec pénibilité, ou le cas du décès dans le cadre de l’exercice professionnel.

Échelon 1 : la médaille d’argent

Le premier échelon de la médaille d’honneur du travail est sanctifié par une médaille d’argent. Elle peut être demandée à la condition d’avoir effectué au moins 20 ans de travail pour une ou plusieurs entreprises françaises. Certaines périodes sont considérées comme des années de services. Il s’agit notamment :

– du temps consacré au service national ;

– des congés pris pour la naissance ou l’adoption d’un enfant (avec un maximum cumulé de 1 an) ;

– des stages de formation professionnelle exercés avec rémunération ;

– des périodes d’apprentissage ;

– des congés pris dans le cadre du Cif.

Échelon 2 : la médaille de vermeil

Après 30 années de services, un employé peut demander à bénéficier de la médaille de vermeil. Il faut pour cela qu’il ait au préalable obtenu la médaille d’argent. La médaille du deuxième échelon représente la figure de Marianne, et elle peut être gravée à son verso avec les noms de la personne bénéficiaire. Elle est en argent doré à l’or.

Apprenez-en plus sur la médaille du travail des 30 ans en consultant la page https://www.dragoparis.fr/decoration/medaille-du-travail/medaille-d-honneur-du-travail/medaille-du-travail-30-ans. Vous y découvrirez notamment à quoi ressemble la médaille de vermeil, et quel est le ruban qui l’accompagne.

Échelon 3 : la médaille d’or

Lorsqu’un employé a reçu les médailles des deux premiers échelons et qu’il atteint 35 ans de services, il est en droit de demander la médaille d’or d’honneur du travail. Celle-ci, également en argent doré, fait souvent un poids plus conséquent que la médaille de vermeil. Cela s’explique par son diamètre plus important. Elle existe en or massif, à un prix beaucoup plus élevé.

 

Source :https://www.dragoparis.fr

Sur le ruban qui retient la médaille figure une palme de laurier dorée. Il s’agit d’un signe distinctif qui permet de repérer facilement la médaille d’or. Comme les médailles des autres échelons, la médaille du travail 35 ans est attribuée deux fois par an, en janvier et en juillet. Il faut donc effectuer la demande administrative avant ces échéances.

Échelon 4 : la médaille grand or

Consécration suprême du travailleur employé en France, la médaille grande or salue 40 années de services. Elle peut être de la même taille que la médaille d’or. Ce qui la distingue réside dans l’ornement du tissu : la médaille grande or dispose d’une couronne de laurier.

Les cas particuliers d’attribution

Un salarié qui effectuerait un travail dont la pénibilité est avérée et donne droit à un départ anticipé à la retraite peut demander une médaille d’honneur même s’il n’obtient pas le nombre d’années de services suffisant.

Dans le cas d’un décès du salarié, ses proches ont la possibilité de faire une demande d’attribution de médaille posthume, si le salarié avait bien les années de services correspondantes. En revanche, lorsque le décès a lieu dans le cadre professionnel, par suite d’un accident par exemple, la médaille est attribuée sans conditions au salarié.

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